Cette année, pas de long séjour au programme, mais une petite escapade de 5 jours dans le Gard et près de Marseille. Nous prenons la route le mardi 11 novembre de bonne heure afin de ne pas en louper une miette. En effet, Guillaume a réservé une petite maison à Méjannes Le Clap pour cette occasion. Petite mais hyper fonctionnelle avec même de quoi étendre le matériel et abriter les vélos.
Nous profitons donc de l’après-midi pour réaliser notre première sortie sous terre à l’aven des Oublis que Guillaume va découvrir pour la première fois ! Nous sommes alors localisés au village de Tharaux. La profondeur est de moins 66 m. Cet aven est sympa, car il permet de se mettre dans le bain en douceur , idéal avec ces trois puits ou j’éprouve toutefois quelques difficultés à la remontée : P25, P12 et P20. Je transpire comme jamais car ici les trous sont chauds et l’air également.
Le lendemain, nous partons avec un micro pique-nique pour l’aven des Pébres, situé également sur la commune de Tharaux. Sa profondeur est de moins 88 m, il nous occupera toute la journée, car ma motricité est lente, et je dois m’améliorer à la remontée. En entrant sans courir à 11h30, nous terminons un peu avant 18h ! Cet aven me marquera par la présence de son premier puits, un P31, incommode car tout en escaliers avec un contact permanent avec la falaise, parfois bombée, qui rend le déplacement plus compliqué. Cet aven contraste avec ses grandes salles gigantesques et ses petites cavités plus intimes telles que la salle du petit théâtre, d’une beauté complètement magique.
3ième jour : une balade vélo en matinée avant la perturbation me semble être idéale pour varier les plaisirs ! Nous partons pour un tour d’une vingtaine de kilomètres sur des sentiers faciles avec découverte des capitelles (cabanes en pierres sèches) , des dolmens et autres petits moulins à eau. Sur ce terrain, que constitue tout le plateau de Méjannes, rouler sans poser pied à terre semble être un jeu d’enfants, en comparaison avec nos terrains du 06.
Une petite sieste ensuite avant de repartir pour la visite d’un aven inconnu au bataillon de Guigui : l’aven Emeraude ! Mon préféré, car hyper concrétionné et très rentable : situé juste à côté de la route, avec des formes de concrétions splendides , et un balisage qui impose un cheminement strict. Une petite perle du coin pour nos yeux !
Petites particularités de cet aven : beaucoup d’amarrages naturels et localisation près d’un camping naturiste !
Enfin, pour notre dernière journée dans la région, et vu que les pluies du samedi soir sont assez fortes, nous profitons d’une petite virée matinale à la goule de Sauvas. Le débit est déjà bien descendu, mais peu importe c’est superbe.
Au programme de l’après-midi, spéléo de nouveau à l’aven du Camelié. Idéal, car situé à deux minutes de notre hébergement, nous y rencontrons d’ailleurs un groupe de 8 du club spéléo d’Avignon !
Il s’agit d’un aven hyper développé, long d’environ 7km ou hélas le CO2 nous empêchera d’y descendre comme aussi loin que prévu. Nous ne parcourons qu’une section de l’entrée jusqu’au premier boyau situé avant le P6 menant à la salle de la boîte aux lettres.
Cet aven est immense, les galeries y sont hyper sculptées et grâce à la pluie, nous avons la chance de pouvoir observer un joli petit lac à l’entrée de la cavité.
La fin de séjour à Méjannes est proche car le lendemain, nous prévoyons de rouler en direction de Vitrolles, la commune où réside la mère de Guillaume.
Nous profitons donc de la matinée pour visiter les mines de sables blancs de Piolenc (découverte de mines de charbon) , ainsi que le site médiéval troglodytique de Calés à Lamanon.
Soirée tranquille au restaurant avec Malek et Christiane, puis nuit en camion sur le rocher de Vitrolles sont prévues. Au réveil, avec le soleil revenu, nous nous équipons en mode VTT pour aller rouler sur les lieux où Guillaume a démarré l’apprentissage du vélo avec son père. Il s’agit du plateau de Vitrolles, immense, très roulant, avec des pistes mais aussi des sentiers plus ou moins difficiles. Un régal pour mes yeux dans un décor de rêve bien différent de celui de chez nous, qui me rappelle combien rouler sur le trait de côte et dans le sud est agréable.









